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Le Burkina se prépare à défendre sa candidature à l’ITIE

Le Pays du mardi 10 novembre 2010

samedi 23 octobre 2010, par Service d’information

Le Secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a organisé une rencontre de concertation entre les membres du comité de supervision et les partenaires au développement intéressés par le processus ITIE au Burkina. Tenu le 6 novembre 2009 dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale à Ouagadougou, cet événement placé sous le haut patronage du Premier ministre, a permis d’enclencher le mécanisme de mobilisation des ressources nécessaires à l’opérationnalisation de l’ITIE-Burkina.

Depuis l’acquisition par le Burkina du statut de pays candidat à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) le 15 mai 2009, il a deux ans, c’est-à-dire jusqu’au 14 mai 2011, pour remplir d’autres conditions en vue de se voir déclaré pays conforme à l’ITIE. Pour éviter d’être surpris par le délai, le Secrétariat permanent de l’ITIE, coordonné par Dakar Djiri, a organisé une rencontre de concertation entre les membres du comité de supervision, les partenaires au développement intéressés par le processus de l’ITIE au Burkina, et les membres du comité de pilotage, le 6 novembre 2009 dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale à Ouagadougou.

Placé sous le haut patronage du Premier ministre, Tertius Zongo, cet événement dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par Abdoulkader Cissé, ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, a eu pour objectif de permettre une mobilisation des ressources nécessaires à l’opérationnalisation de l’ITIE-Burkina.

Et comme pour donner le bel exemple et inviter les autres à lui emboîter le pas, c’est la Banque mondiale qui annonce les couleurs en promettant, par l’intermédiaire de sa représentante résidente, Galina Sotirova, par ailleurs chef de file des partenaires techniques et financiers, d’apporter un appui de 245 mille dollars. L’atelier d’échanges a consisté en un examen du contenu et des principales étapes de l’ITIE, de son état de mise en œuvre au Burkina Faso, et des implications financières du plan d’actions. Lancée en 2002, l’ITIE est une norme internationale de bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives. Ses principaux mécanismes sont la publication régulière de données crédibles de paiements versés aux gouvernements par les entreprises extractives et les recettes de ces gouvernements avec en prime un rapprochement effectué par des sources indépendantes ; le développement d’un système multi-acteurs (gouvernement, sociétés extractives, société civile) de surveillance. Ses avantages sont, entre autres, l’instauration de la confiance entre les parties prenantes, la réduction des conflits entre les composantes de la société du pays riche en ressources naturelles, le renforcement des capacités de bonne gestion des revenus et le rehaussement de la renommée internationale des pays participant au programme, en matière de gestion économique saine et de détermination affichée pour lutter contre la corruption.

Pour être inscrit par le Conseil d’administration de l’ITIE sur la liste des pays candidats, le Burkina a satisfait aux quatre critères essentiels que sont l’émission d’une déclaration publique et catégorique sur son intention de mettre en œuvre l’ITIE ; l’engagement à collaborer activement avec la société civile et les entreprises extractives à la mise en œuvre de l’ITIE ; la nomination d’un haut responsable pour diriger la mise en œuvre de l’ITIE ; la publication d’un plan de travail dont le coût est clairement estimé et assorti d’objectifs précis mesurables, et d’un calendrier de mise en œuvre convenu par les parties prenantes au processus ITIE, à savoir le gouvernement, les sociétés extractives et la société civile. C’est sans doute au regard du chemin déjà parcouru par son pays que le ministre Cissé a professé sa foi en la réussite de la candidature burkinabè.

Par Honoré OUEDRAOGO